A proximité du sommet européen du jeudi 21 juillet, l’angoisse monte chez les observateurs et les marchés demeurent nerveux. L’astrologue n’étant pas un analyste économique, surtout ne disposant pas de connaissances approfondies en économie et encore moins de l’accès à des dossiers sensibles, c’est sur les cycles planétaires qu’il fonde son jugement. Qu’en est-il exactement de cette panique collective ? Info ou intox ?

Au vrai, il ne s’agit pas d’une intox, mais les infos sont diffusées au gré des journaux, le titre à sensation portant intention de l’espoir d’une vente format papier ou d’un abonnement virtuel ; il faut rester vivant et les journaux peinent de plus en plus à convaincre le lecteur de passer à l’acte d’achat car l’encre d’hier, qui fixait l’événement et qui avait valeur d’information à mémoriser, n’a plus de pertinence ; l’Internet comme relais : ventre insatiable qui avale l’info à cadence infernale quitte à se contredire la minute d’après. Et l’internaute de suivre, frénétique, la vérité de cette minute qui sera modifiée ou carrément infirmée l’autre minute, en attendant la prochaine info. Situation existentielle moderne sans issue ; des gens, comme des rats, deviendront fous devant leur ordinateur, il faudra alors les enfermer ; service psychiatrique spécialisé ; je le vois clairement...

Aujourd’hui en 2011. L’étude du déroulé des phases des cycles planétaires, basée sur mes recherches personnelles, cycles qui symbolisent l’Europe, la zone euro et l’euro, enseigne que ni la zone euro ni l’euro ne sont en danger majeur d’éclatement. Aujourd’hui en 2011, soyons apaisés, ne cédons pas aux visions apocalyptiques. Tout cela n’est qu’agitation et dispersion émotionnelle. Le monde va mal ? Oui. Mais ce n’est pas d’aujourd’hui. Et nous n’avons probablement pas encore tout vu, demain en Europe avec le carré Uranus-Pluton 2012-15. J’écris, là, tout de suite, sur aujourd’hui. Mais c’est une partie de demain, déjà. Une autre forme reste à écrire, cependant.

Les dirigeants européens possèdent tous les leviers, surtout les moyens financiers, pour régler, à leur degré et avec tel ou tel plan, le problème économique sensible de la Grèce, pour ne parler que de ce pays pour le moment. Tout le reste n’est que « spéculation » au sens propre comme au figuré. Bien sûr l’entreprise demande du temps, mais après tout l’Europe moderne n’est pas si vieille, elle serait même dans l’adolescence : laissons-lui le temps d’aller à maturité, de se fédérer (les convergences). Soyons patients, de rendez-vous en rendez-vous, de sommet en sommet, de décision en décision : l’Europe n’est pas prête à exploser, aujourd’hui. Et demain ?

Pour Demain ? Ne soyons ni naïfs ni défaitistes. Des faits à venir. Des écrits, plus loin dans les jours, les semaines, les mois peut-être, sur Astres Net.

Marc Cerbère