Présidentielle américaine 2024
Harris vainqueur de l’élection présidentielle
AstresNet.org | samedi 5 octobre 2024 | par
En 2024, Donald Trump et Kamala Harris sont les deux candidats à l’élection présidentielle américaine, le premier, âgé de 78 ans, pour briguer un second mandat après avoir été élu en 2016 au collège électoral et candidat malheureux en 2020, la seconde, âgée de 60 ans, en sa qualité de vice-présidente des États-Unis après avoir remplacé Joe Biden qui a jeté l’éponge le 21 juillet, semble-t-il par contrainte des membres du parti démocrate, qui l’ont fait passer à la trappe après le débat du 27 juin, jugé désastreux.
Lors du débat du 10 septembre, le candidat perturbé (Trump) menait une dispute pour savoir si les Haïtiens mangeaient des chats et des chiens dans l’Ohio et remettait en cause pour la énième fois sa victoire aux élections de 2020. En face, la candidate liquide (Harris) déversait un flot de platitudes creuses, détournant à loisir les questions politiques de fond et développant la façon dont elle n’avait pas changé de valeurs, tout en ayant changé de position sur les questions importantes.
Faut-il s’en étonner ? Pas vraiment, car le format d’un tel débat avec des réponses de deux minutes par candidat ne plaide pas pour un discours allant au fond d’un programme, mais davantage à l’adresse de l’électorat déjà convaincu et à celui non encore fixé, le lot des « indécis » - s’ils existent.
Cela posé, depuis ce débat Kamala Harris a eu l’occasion d’étoffer son contenu programmatique, notamment au niveau économique avec un document de 80 pages et dernièrement de développer un plan plus strict sur la politique d’immigration, talon d’Achille de l’administration Biden. Quant à Donald Trump, son programme économique se résume pour l’essentiel aux trois promesses suivantes : réduire les impôts, augmenter les droits de douane, expulser des millions d’immigrés clandestins. Un programme quasi inchangé depuis 2016.
Donald Trump est né le 14 juin 1946 à 10h54’,Newyork, son Ascendant s’inscrit sur les 29°58’ (29°57’52") du signe du Lion, son Soleil conjoint à Uranus est en élévation dans la maison X, recevant un trigone de Jupiter depuis la maison II. Vénus, régente de la maison X en Taureau (24°41’) est en conjonction avec Saturne dans le signe du Cancer (exil de l’astre).
Pur uranien
L’ancien président américain est un pur uranien [Uranus] du fait de la valorisation de son Soleil en maison X, ce qui en fait un leader regardé. C’est aussi ce qui explique son inclinaison vers le parti des Républicains, sa politique à tendance nationaliste, ses fulgurations comme ses bizarreries, enfin son indéniable don de communicant, en écho à son signe de naissance, les Gémeaux (mouvement, communication), et notamment sa twittomanie.
Kamala Harris est né le 20 octobre 1964 à 21h28’, Oakland, Californie, USA, son Ascendant s’inscrit sur les 24° [24° 25’] du signe des Gémeaux, son Soleil (27°48’) en Balance conjoint à Mercure (1°27’) en Scorpion est au trigone de Saturne (28°27’ R) en Verseau à la sortie de culmination (orbe MC : 2°). Ce Saturne culminant est au sextil de la Lune (27°39) en Bélier, à l’opposite de Mars (21°17’) en Lion au lieu de III, au carré de Jupiter (24°) en Taureau au lieu de XII et opposite à Neptune (16°50’) en Scorpion au lieu de VI ; la Lune est trigone à son maître, Mars.
Note : j’ai un vrai doute sur la réalité du carré Jupiter-Saturne, qui ne se forme que le 6/07/ 1965, soit 8 mois après la naissance de Kamala Harris (20/10/19645). Comment justifier un aspect alors que la phase planétaire n’est pas encore formée ? Comment interpréter ce qui n’existe pas encore ?
Saturne en position de sortie de culmination (orbe du Milieu du Ciel) est la planète qui domine son thème de naissance. En Verseau, son domicile, Saturne penche du côté des politiques « progressistes », donc à la gauche du parti démocrate. Mais la présence de Jupiter en Taureau la révèle pourtant comme une capitaliste pro-business
Ce Saturne culminant c’est aussi l’ensemble de sa carrière de juriste, du procureur au procureur général, en passant par la sénatrice. Et évidemment la politique avec le poste de Vide présidente des USA et son statut de candidate démocrate en novembre 2024 comme remplaçante de Joe Biden.
S’agissant d’un thème astrologique d’une ex-procureure, les dissonances de Jupiter vers Mars et Neptune, comme sa position au lieu de XII, s’expliquent par son implication à poursuivre des groupes criminels transnationaux pour trafics d’armes à feu, de drogue et d’êtres humains.
D’aucuns auraient tort de sous-estimer kamala Harris car sa carrière plaide pour elle, même si elle déroule ses arguments politiques comme une candidate liquide, sans doute par opportunisme, surtout pour être élue, clignant de l’oeil vers le centre et notamment les indépendants (modérés). Et sa Lune en Bélier au trigone de Mars, son maître, en fait une combattante, sûrement directive et peu commode, tout à fait désignée pour être « Commandant en Chef » (Commander in Chief).
Les transits des deux thèmes astrologiques, Trump et Harris, laissent songeur au centre d’une Amérique fortement polarisée et à ce stade de la campagne électorale (octobre) la prudence serait de ne rien prévoir du tout, car il y a toujours une part de subjectivité dans la prévision politique et même les plus férus en la matière ne sont pas à l’abri de faire fi de toute objectivité. Voici toutefois ce que j’en pense.
Donald Trump
— Uranus en Taureau est à la culmination de son thème astrologique et au carré de Mars natal. Cet Uranus ne concerne pas ici la modernité et le changement, mais plutôt les affaires financières et autres scandales qui touchent de près Trump (procès, chute de l’action de ses actions du réseau social Trump, etc.) et cet Uranus va perdurer dans ses effets dissonants sur 2025.
— Jupiter (la loi) en Gémeaux (mouvement) visite sa conjonction Uranus-Soleil en maison X (la situation), mais ce Jupiter devient rétrograde (le 9 octobre) et n’atteint pas la conjonction au Soleil de Trump. Mot à mot : « la valorisation solaire (la victoire) est en suspens », d’autant qu’il s’agit d’un Jupiter dissonant par Saturne en Poissons au lieu la la maison VII, ce qui représente une « limitation des possibles » (la victoire dans un contrat : l’élection au collège électoral).
— Neptune en Poissons est toujours en orbe d’un carré au Soleil de Trump : éloignement et désillusion au sujet d’un contrat.
— Pluton en Capricorne est toujours à l’opposite (comme en 2020) de la conjonction Vénus-Saturne au lieu de la maison XI (les espoirs) et Vénus est régente de la maison X (la situation).
De l’ensemble de ces interactions il ressort que l’élection du 5 novembre, que ce soit au vote populaire comme au collège électorale (270 électeurs) « échappe » à Donald Trump.
On peut aussi se demander, en candide de circonstance, si au lieu de s’affairer à jouer au golf dans sa propriété de Mar-a- la go et de s’occuper de ses petits-enfants, Donald Trump n’a pas lancé cette candidature à l’élection en 2024 pour tenter d’échapper aux affaires et procès qui le menacent et qui ne manqueront pas de s’actualiser dans l’avenir, même si la fable de La Fontaine (livre VII-1) nous enseigne que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Donc, point trop de souci pour Donald Trump, Jupiter aidant cette fois...
Kamala Harris
— Saturne (Verseau) à la culmination dans le thème astrologique de Harris vient de faire son retour (22 février 2023), ouvrant ainsi un cycle de 29 ans, surtout confirmant les ambitions de la carrière et se trouvant au lieu du Milieu du Ciel au moment électif, du fait du désistement de Biden. Ce Saturne s’impose donc sur la situation (MC).
— Jupiter en Gémeaux est proche du lever (Ascendant) mais ne l’atteint pas du fait de la rétrogradation de la planète , tout en étant au trigone lâche de Saturne, ce qui augure d’une trajectoire serrée de la victoire (tout comme Trump). Mais, Jupiter est maitre de la maison X (la situation) et donc de la valorisation (victoire).
— Uranus en Taureau est en conjonction à Jupiter, maître du Milieu du Ciel (la situation) et propulse ainsi la native dans une aventure personnelle vers la nomination à la candidature, d’une part, et la propulse, d’autre part, vers la victoire du camp démocrate (Jupiter en Taureau), parce que cet Uranus parle simplement de l’avenir et du progrès : « Nous ne retournerons pas en arrière », le slogan de campagne d’Harris.
In fine, l’ajout des phases planétaires d’Harris et ce celle de Biden (même hors-jeu) avec une triangulation de Neptune en Poissons vers ses planètes en Scorpion (Mercure-Soleil-Vénus), apportent la victoire démocrate à cette élection.
Note : je n’ai pas tenu compte des dissonances vers la Lune de Trump et Harris, un carré de Saturne et une opposition de Jupiter pour l’un, et un double carré de Pluton pour l’autre, car ces dissonances sont indirectes et se neutralisent dans chacun des thèmes astrologiques. Elles expriment la polarisation des électeurs face aux deux camps.
Trump n’a jamais remporté le vote populaire national, et les élections de 2018 et 2020 ont été des revers pour les républicains ; en 2022, la « vague rouge » attendue ne s’est pas matérialisée. Et pourtant, dans les villes rurales, dans les villes désindustrialisées en difficulté, dans le Sud et le Midwest, sa popularité est large et profonde. Pourtant, sa force parmi les hommes noirs et latinos a grandi.
En ce sens, remporter le vote populaire est la moindre des choses que peu témoigner la candidature de Kamala Harris.
J’avais auguré il y a quelques mois en arrière, à part moi, de la réélection de Biden, a ceci près qu’il ne finirait pas son mandat et donc que la Vice-présidence, Kamala Harris, lui succéderait. Mais ça c’était avant le débat du 27 juin, puis la reprise de la campagne électorale par Kamala Harris, le lundi 22 juillet. Aujourd’hui, je conçois cette campagne électorale, du point de vue astrologique, en binôme Biden/Harris, les influx planétaires des deux thèmes se juxtaposant, outre que Harris incarne un substitut de Biden, car si la forme change (physique, dynamisme, éloquence), le fond demeure intact (exercice et bilan de l’administration Biden), bien qu’Harris tende peu à peu de se différencier de Biden pour s’identifier à plein comme candidate.
En 2022, lors des élections à mi-mandat, sondeurs et commentateurs annonçaient une « vague rouge » à mi-mandat, sans doute parce que les gens voulaient se venger des difficultés imposées par les titulaires de fonctions démocrates pendant la pandémie, sans parler de l’inflation et de l’ouverture des frontières qui étaient évidentes alors. Or Les électeurs ont non seulement ratifié les fermetures, les confinements, les mandats et les restrictions en renvoyant pratiquement les mêmes politiciens démocrates au pouvoir, mais ils ont également voté pour maintenir l’inflation, maintenir les prix de l’énergie à des niveaux élevés et maintenir la frontière ouverte.
Nikki Haley (membre du Parti républicain) a prédit en février que Harris deviendrait la candidate démocrate : « J’ai dit qu’il y aurait une femme présidente des États-Unis. Ce sera soit moi, soit Kamala Harris. Et si Donald Trump est le candidat, écoutez-moi bien, nous verrons une présidente nommée Kamala Harris », a-t-elle déclaré . [1]
Tout est dit. Et l’on peut faire confiance à la prédiction de Nikki Haley , née le 20 janvier 1972 : Lune et Vénus dans le signe des Poissons (fécondité et intuition).
- ®AstresNet
samedi 5 octobre 2024
Marc CERBÈRE
Toute étude - Toute situation
[1] Nikki Haley, predicted in February that Harris would become the Democrat nominee.
“I’ve said there’s going to be a female president of the United States. It will either be me or it will be Kamala Harris. And if Donald Trump is the nominee, mark my words, we will see a president Kamala Harris,” she said.
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