François Fillon a été nommé Premier ministre le 17 mai 2007. Bien entendu, ce n’est pas une surprise puisqu’il a été un des artisans majeurs du programme de l’UMP [1]

Reste que les transits de son thème de naissance sont éloquents.

francois_fillon_natal

figure natale + transit Uranus/Soleil

Sa nomination au poste de Premier Ministre fait figure de revanche lors de son éviction du gouvernement en 2005 (Saturne en Cancer (exil) transitait alors son Milieu-du-Ciel) [2], en même temps qu’elle incarne "l’homme des réformes" (sens d’Uranus au Milieu-du ciel : l’avant-garde, l’évolution, le progrès, le dépassement, la vitesse, l’aventure risquée...).

Au niveau des transits, depuis 2002, et plus précisément depuis 2005, Uranus (qui vient de X - Milieu-du-ciel : carrière, situation, événement majeur de la destinée.) transite l’amas en Poissons, dont Mercure, Lune, soleil, et dans le courant 2008, Venus. En outre, ce même Uranus va au trigone de lui-même - mais en cycle décroissant (orbe 2007, puis 2008).
 A noter que ce flux évolutif uranien sera contenu par la quadrature de Jupiter en Sagittaire (il effectue une boucle sur Mars (action) natal, ce qui explique le côté pressé et déterminé du Premier ministre, mais aussi le risque d’une surestimation de l’agir et un choc avec la résultante de conflits aigües, à l’automne 2007. Enfin, le sens de ce carré l’enferme aussi entre le côté réformiste et la soumission au président de la République, omniprésent comme il se définit lui-même.)

Neptune par le Verseau participe également de cette évolution de carrière. En effet, depuis 2005, Neptune « monte » au trigone évolutif de Jupiter natal en Gémeaux, et se dirige à son propre trigone d’ici 2009/2010.

 A noter également que la force de ce thème va se heurter au transit de Saturne en vierge, et à l’opposition Saturne-Uranus, ce cocktail planétaire allant d’un orbe de novembre 2007 (les prémices) à 2008 (opposition Saturne-Uranus) à septembre 2009, puis une partie de 2010 (reconduction de l’opposition Saturne-Uranus), des cycles « d’usure » à forte connotation réformiste, mais aussi à luttes, à rupture, sinon à crise.

Pas facile.