Jérôme Cahuzac, député socialiste du Lot-et-Garonne, président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, est né le 19 juin 1952 à Talence - heure inconnue.

Jérôme Cahuzac est une des dernières personnalités rescapées de l’ouverture à gauche voulue par M. Sarkozy, avec Didier Migaud (06 juin 1952) à la Cour des comptes et Dominique Strauss Khan (25 avril 1944), le « gendarme » de la finance mondiale - d’aucuns préfèrent le qualifier affectueusement de « docteur » au chevet des économies malades, ça passe mieux. Ces personnalités de gauche - dans une vie antérieure ?- doivent leur poste à M. Sarkozy, leur meilleur ennemi : elles le lui rendent bien car mis à part quelques coups de griffes, comédie d’usage entre professionnels de la politique, le message de la politique économique est assez clair : la rigueur, surtout demain, en 2012.

Jérôme Cahuzac - 19 juin 1952 - Talence

Pour l’essentiel, le thème astrologique de naissance de Jérôme Cahuzac offre une sympathique conjonction Soleil-Vénus en Gémeaux, la Lune est au Taureau pour une naissance comprise entre O et 22 heures, Jupiter également.

M. Cahuzac est un fervent soutien de Dominique Strauss-Khan, œuvrant à une contribution fiscale capable d’alimenter le programme socialiste. Et d’après certains commentateurs de presse il lorgnerait du côté de Bercy en cas de victoire de la gauche à la présidentielle de 2012.

On notera le lien de « sympathie astrale » entre Dominique Strauss-Khan et Cahuzac avec la superposition en signe de la Lune et Jupiter de l’un (Cahuzac) sur Soleil-Vénus-Mercure de l’autre (DSK), le tout en Taureau : le grand signe de la finance, du profit et de « l’intérêt ».

Invité ce dimanche 6 février au Grand Jury RTL-Le FIGARO-LCI, la prestation de Jérôme Cahuzac mérite un arrêt vers les minutes 35 à 38 où il est question de l’avenir, de 2012, de la gestion des socialistes au pouvoir s’ils sont élus.

Un effort sera demandé au français - les impôts

— Jérôme Cahuzac

(...) Il faudra donc demander aux Français un effort supplémentaire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle... le premier acte de rétablissement des finances publiques de notre pays c’est la réforme fiscale, car je ne crois pas qu’on puisse demander à nos concitoyens un effort supplémentaire si d’abord ce système (fiscal) n’est pas rendu plus juste .

— J-M. Aphatie

(...) Vous vous rendez compte que ce que vous dites, technicien des finances, ancien responsable politique, est à mille lieux de ce que disent les dirigeants du parti socialiste, ceux qui forment aujourd’hui la direction du parti socialiste, qu’il s’agisse de Martine Aubry, de Benoît Hamon ou d’autres... c’est à dire que personne ne nous dit : il faudra baisser les dépenses publiques et augmenter les impôts. On peut appeler cela comme on veut mais c’est une politique de rigueur, probablement nécessaire dans l’état dans lequel nous sommes - Nous y sommes ! coupe Jérôme Cahuzac -, nous y sommes, mais elle n’est pas nommée (la rigueur) et vous, vous pensez que vos amis qui vont tenter de conquérir le pouvoir en 2012 doivent le dire : si vous nous élisez ce sera une politique de rigueur.

— Jérôme Cahuzac

Ah ! moi je pense que la situation du pays est telle qu’un langage de vérité est absolument nécessaire.(...)

Aussi loin qu’on ira, rien ne suffira

— J-M Aphatie

Comment le formuleriez-vous ce langage de vérité ?

— Jérôme Cahuzac

Comme je viens de vous le dire. - Répétez-le, coupe J-M. Apathie - La maîtrise des dépenses publiques est absolument nécessaire, aussi loin qu’elle aille elle ne suffira pas, il faudra demander un effort aux Français et cet effort pour être juste suppose d’abord une réforme fiscale. (...)

La rigueur, oui mais une rigueur socialiste juste

— J-M Aphatie

Il faudra faire une politique de rigueur, vous le dites ? (...) Dans l’esprit du public une politique de rigueur c’est une politique qui fait que chacun dans sa vie vivra peut-être moins bien qu’il n’a vécu, c’est à dire la dépense publique réduite : c’est des allocations en moins, ces des aides en moins, c’est un soutien à l’économie en moins... les taux... augmenter les taux de TVA... on prend de la richesse qui ne se retrouve pas dans la consommation, donc c’est ça la rigueur. (...)

— Jérôme Cahuzac

(...) La rigueur c’est effectivement demander aux Français un effort supplémentaire et dès lors qu’il faut faire un effort supplémentaire ils vivront peut-être un peu plus difficilement (...).

Marc CERBERE, 7 mars 2011