Après que José Luis Zapatero, chef du gouvernement espagnol, ait annoncé le 2 avril 2011 sa décision de ne pas se représenter, c’est à la fin juillet qu’il décida de la tenue d’élections législatives anticipées pour le 20 novembre 2011 - prévues normalement pour mars 2012.
Les deux principaux partis politiques de gouvernement en lice lors de ces législatives sont le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et le Parti populaire (PP) au centre droit.
La crise financière et l’endettement public des Etats européens n’ont évidemment pas favorisé la gestion de M. Zapatero, mais à la différence de la France, qui se maintient bon an mal dans la tourmente, l’Espagne va de mal en pis pour le moment.
Mariano Rajoy
Né le 27 mars 1955, natif du Bélier, pour l’essentiel le thème de naissance de M. Rajoy offre une conjonction Jupiter-Uranus (droite) en Cancer, reliée par demi-sextil à Pluton en Lion (sextil à Neptune en Balance).
Conséquemment aux divers cycles planétaires lents en tension depuis 2008, surtout avec l’approche - orbe actif - du carré Uranus-Pluton, M. Rajoy apparaît comme l’homme de la situation et prochain chef du gouvernement espagnol avec le rappel du semblable symbolique de naissance (Jupiter-Uranus-Pluton) dont Uranus céleste qui se dirige droit vers son Soleil en Bélier. Autant dire que le retour aux affaires du PP (Parti populaire) ne sera pas une partie de plaisir : le Soleil de M. Rajoy sera frappé de plein fouet par le carré Uranus-Pluton. Et c’est ici une constante : les partis de droite ont vocation à mettre les mains dans le cambouis pour réparer les erreurs des gouvernements de gauche. C’est un peu comme dans les familles : une génération thésaurise, une autre dépense.
Alfredo Pérez Rubalcaba
Né le 28 juillet 1951, natif du Lion, pour l’essentiel le thème de naissance de M. Rubalcaba affiche un triangle isocèle en tension par Mars (Uranus)-Jupiter-Neptune (Cancer-Bélier-Balance) dont l’une des pointes est occupée par une conjonction Mars-Uranus en Cancer - Mars en chute.
Depuis des mois de façon traînante, de boucle en boucle, c’est Saturne en Balance qui afflige une des pointes du triangle isocèle en tension depuis Neptune. Avec de telles débilités planétaires comment M. Rubalcaba pourrait-il devenir chef du prochain gouvernement espagnol ? - C’est à dire gouverner. Assurément, c’est pour M. Rubalcaba le temps du bas cyclique.
Pour parenthèse, le thème astrologique de M. Rubalcaba n’est pas sans analogie, côté Saturne, avec le « nouveau champion » des socialistes français fraîchement désigné par les primaires citoyennes. Une différence ? Oui, énorme : les primaires citoyennes du 16 octobre 2011 c’était le choix entre le pire et le moins pire d’entre eux, c’est à dire « pour du beurre », alors que les élections législatives en Espagne c’est pour gouverner. Pour M. Hollande, la « vraie élection » c’est la présidentielle de 2012. Nous verrons alors combien d’électeurs seront « rassemblés » pour partager son rêve de « réenchanter la France ».
Un « voyage » de M. Hollande, candidat de la gauche molle [1] - en scooter ?- est prévu ces jours à venir en Espagne, afin de construire au « leader » du PS une « image internationale ». Bonne pioche ? Voire. Aller à la rencontre d’un gouvernement qui a mis à terre l’Espagne est-ce pour prendre ou donner des conseils en matière de gestion économique ? Prochain « voyage » de M. Hollande et de son message de gauche molle : la Grèce, par exemple ? Candidat du vent, du vide, de la bulle médiatique, M. Hollande se dégonflera ; c’est de sa nature. Des 7 nains, à les énumérer, de Prof à Timide en passant par Atchoum, Joyeux, Dormeur, Grincheux, il n’en reste qu’un et c’est celui qui a été désigné par la Cour des Miracles de la gauche - vieillards moribonds, assistés, chômeurs, faux rebelles d’une pseudo-démondialisation. [2]
M. Rubalcaba n’est pas un poussin de l’année. Ministre de la Présidence et porte-parole du gouvernement (1993) au crépuscule du socialisme (PSOE) mené par Felipe Gonzalez (5 mars 1942), le gouvernement d’alors avait réussi l’exploit de hisser le chômage à 20% - la peseta a dû être dévaluée - , le Parti Populaire (PO) se chargeant de le réduire de bonne façon les années suivantes. Peut-on oser une analogie entre le socialisme espagnol et le socialisme français, diversement aux affaires, en relevant l’incapacité notoire qu’ont les socialistes missionnés de la « social-démocratie » à résister aux sirènes des marchés, du libre-échange ? Un sincère retour en arrière vers la gestion socialiste en France accrédite cette analogie, surtout conforte dans l’idée que les socialistes ont la main gauche dans la poche de droite - ce qui serait un moindre mal si la poche n’était pas trouée.
Marc Cerbère, 18 octobre 2011
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mardi 18 octobre 2011
Marc CERBÈRE
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