C’est le 29 avril 2008 que se forme le sextil Jupiter-Uranus, du Capricorne aux Poissons.

Ce sextil est une des phases du cycle Jupiter-Uranus dont les dernières conjonctions se sont formées en 1983 et 1997.

Réunissant Jupiter (le capital) et Uranus (valeur de tension et vecteur d’une "pulsion politique de droite"), ce cycle agit en force sur les politiques libérales, à tout le moins ayant valeur d’adhésion aux "marchés".

Il est intéressant de remarquer - au temps antérieur respectif des conjonctions Jupiter-Uranus - que la "rupture socialiste" de 1983 - la rigueur et l’adhésion à une politique des marchés, libérale... - a été inaugurée par les socialistes, puis poursuivie par les mêmes socialistes en 1997 avec L. Jopsin et D. Strauss Khan, à tel point que le candidat Jospin déclarait lors de la campagne pour les élections présidentielles de 2002, sans rire : "Mon programme n’est pas socialiste". On allait le dire.

Aujourd’hui, dans leur "mue" version 2008 en lorgnant sur 2012, les socialistes ne "croient" plus à la "révolution" et adhèrent (poursuivent) à une politique de marché : une mayonnaise faite d’humanisme, du souci de l’environnement, etc., bref un nouveau parti socialiste. Quel leader ?

L’intérêt de livrer cette figure - ce temps cosmique - c’est que le sextil Jupiter-Uranus tombe au moment où Mde Christine Lagarde, notre ministre des finances fervente de la méthode de Coué, présente son projet de de loi de modernisation de l’économie (LME), lors d’un conseil des ministres avancé au lundi 28 avril.

En un mot comme en deux, en matière de poursuite de la voie des politiques libérales, ça ne peut tomber mieux. C’est donc tout à fait cohérent avec l’avancée des cycles planétaires et, pour reprendre - à peu près - , une phrase du Président Sarkozy : "Il n’y a pas d’autres alternatives". Ma foi, c’est bien probable.

Bien entendu, ce cycle relais - que perso je juge profitable, sans prendre parti, en me plaçant dans l’idée de la voie des politiques libérales - quant aux effets, les "experts" jugeront demain - ne remet pas en cause la perception quelque peu pessimiste de la grande depression 2008-2010 du cycle Saturne-Uranus, mais comme il faudra bien sortir un jour de cette crise, ce mini cycle est une des étapes qui est en harmonie avec le temps de la "reprise" - ainsi, la "croissance" pourrait donner des signes positifs au cours de cet inter cycle, mais pas de quoi fanfaronner : c’est toujours ça de pris. - d’un plus large demain, toujours dans le sens d’un "capitalisme libéral" (je veux dire " libéré", sans vergogne - on adaptera les termes : économie de marché, (néo) libéralisme, etc., selon son vocabulaire, mais pour le fond cela rien au même : le profit d’un côté (les possédants) et les miettes de l’autre (le plus grand nombre : le processus d’Uranus étant de "ramasser" une masse de people en vue d’une unité autour du capital (Jupiter.)).