Pas de changement en Iran, le Scorpion Mahmoud Ahmadinejad (28 octobre 1956) a été réélu pour un second mandat.

La « surprise » n’est donc pas du côté occidental - pro-Moussavi dans son entier -, celle que les experts et observateurs nous prédisaient : cette histoire de révolution verte, de révolution de velours...Tout Sauf Ahmadinejad...

Dans un article publié le 25 mai, je prenais position quant à la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

Réélection de Mahmoud Ahmadinejad

Mahmoud Ahmadinejad

« L’enfant terrible de l’Iran », le Scorpion Mahmoud Ahmadinejad (28 octobre 1956 - conjonction Soleil-Neptune, Lune-Pluton, Vénus-Jupiter, quadrature Soleil-Uranus) est d’ores et déjà en route pour un second mandat à l’issue des élections présidentielles de juin 2009 ; il a un travail à poursuivre : le programme nucléaire iranien. Autant dire que la crise iranienne n’est pas terminée, une des étapes à la recherche d’une « solution acceptable » pour Israël et des occidentaux (USA, Europe) « fiévreux » démarre mi septembre puis en orbe du 15 novembre 2009 avec la quadrature Saturne-Pluton, et autres cycles extrêmement tendus au fil des mois, pour ne pas dire années à venir, mais Mahmoud Ahmadinejad devra calmer ses ardeurs, jouer la détente à terme, et un de ces jours serrer la main des américains. Alors, il ne servira plus à rien, son temps sera terminé pour le régime des mollahs.

Et dans le même article, au sujet de M. Moussavi :

« Dès lors, le retour de M. Moussavi sur la scène politique - bien qu’il ne l’ait jamais vraiment abandonnée - au temps de l’opposition Saturne-Uranus (2008-2010) est, certes, de l’ordre de la reconduction symbolique du semblable cyclique mais en ordre de contraction et division. »

Etc.

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Ces mêmes experts et observateurs vont, dès aujourd’hui ou demain, écrire que la victoire d’Ahmadinejad ne les étonne pas.

Sans doute sera-t-il intéressant d’entendre les commentaires du parti socialiste, alors qu’au Congrès de Reims nos experts et commentateurs constataient dans une sorte d’affolement de « donzelle occidentale », qu’ici et là, les urnes avaient été bourrées...

Rien de tout cela, en Iran ? Eh bien, nos experts et commentateurs sont tous d’accord - j’écris sous leur contrôle - pour décrire une « campagne électorale unique » - du jamais vu ! clamaient-ils -, puis une « participation massive », « sans précédent », « grosse vague démocratique », « monté du féminisme », « ouverture aux Etats-Unis », etc., etc.

Mais comme le résultat des urnes ne correspond pas à « l’idée occidentale », nos experts exprimeront quelques réserves sur la régularité du vote - à la marge, ils diront... des doutes... - mais guère plus, parce qu’ils ne peuvent pas d’un côté louer pendant des semaines l’élan démocratique de l’Iran et, de l’autre, le renier le lendemain de l’élection ; realpolitik en finale.

Le bon démocrate occidental, après avoir brièvement mâchouillé les infos sur TF1, France2, France3 - Arte pour se démarquer -, puis digéré le tout avec la grande crise mondiale du capitalisme occidental, peut dormir tout son soûl : l’Iran et ses « urnes démocratiques » le bercent dans ses songes. Au réveil, le bon démocrate occidental devra bien admettre que la farce électorale est terminée.