Il y a des fois de ces situations dans la vie.

Voilà que le lendemain de la publication de l’article « Ségolène, convaincante », la dame parisienne dont je parle dans l’article se manifeste de nouveau. Je passe sur l’introduction de notre convers’, bien aimable.

— (...) Dites, Marc... Je vous appelle par votre petit nom... Vous pourriez être mon fils ! J’ai eu mon premier à 16 ans ! pour vous dire... je suis de 33, ça ne me rajeunit pas... Remarquez, c’est pas pour ça que je vous passe un coup de fil. Plutôt votre dernier article là, sur Ségolène... C’est vrai ce que vous écrivez, je trouve, moi, qu’elle fait moins prétentieuse qu’avant... moins son air inspiré de celle à qui la Sainte Vierge est apparue... Pendant la campagne présidentielle en 2007, j’avais même pitié pour elle, des moments... ses bourdes à répétition... Et puis son couple avec le François Hollande, quelle histoire !... Elle s’arrange mieux aussi... enfin, c’est un avis de femme... Alors quand j’ai lu l’article, je me suis reconnue tout de suite ! La dame parisienne que vous citez... On avait bien parlé ce jour-là, un long moment... des choses... Par contre je ne suis pas d’accord avec vous sur votre décision de ne pas révéler le nom du candidat socialiste... de laisser courir le suspens, comme vous dites... Marc, vous ne pouvez pas manquer ça !... ce festival que ça va être... Non. Vous devez le dire. Enfin c’est un avis de mamie... Votre job Marc, c’est l’avenir : levez donc le voile des mystères socialistes ! Oh ! pas les magouilles de couloirs.... c’est pas votre rôle. Non. Vous avez sûrement mieux à faire... Mais dire les choses clairement, oui. Que ça se sache... Que ça se répande ? Métastases online !... Oui, oui, comme vous dites : fameux !... Hi hi hi !... Mon petit Marc, pensez à vos lecteurs : ils veulent savoir, eux. Vous n’avez pas le droit au caprice, c’est réservé aux princes qui nous gouvernent, ça... Enfin ce que je vous dis là, c’est pour vous. Après, ça vous appartient... Moi, je ne suis pas astrologue mais je sais bien que c’est l’Aubry qui va gagner... une sacré manœuvrière, plus fine que les journaux racontent... Et puis...(...)

Au fond elle a raison, cette dame. Je vais lui envoyer une boîte de chocolat Belge ; le meilleur.

2012 : Martine Aubry candidate socialiste

Voilà, c’est écrit.

Martine Aubry (8 août 1950) a été élue à la tête du PS en novembre 2008 alors que Saturne bouclait son retour - seconde saturnale. A la naissance, ce Saturne en Vierge est à la culmination (orbe). Entre 2010 et fin 2011, Saturne « va » à la conjonction de Neptune de naissance en Balance sur l’antenne 11 (domification Porphyre - sinon en 10 avec Placidus) et au trigone de sa Lune en Gémeaux (public, mouvement) au Descendant (contrat social). Neptune (gauche) est « maître » de la « maison » 4 (FC) - la famille, le home : la rue de Solférino... - en Poissons (les socialistes). Ce Saturne réalise ainsi, par sa progression de 10 à 11, de son retour cyclique (saturnale) à la conjonction à Neptune et au trigone à la Lune, la trajectoire qui va de l’ascension de Martine Aubry à la tête du PS à l’adhésion de la communauté des socialistes (militants, sympathisants), et ce pour en faire la candidate du PS en 2012. En outre, d’autres boucles des « rapides » (Mercure, Vénus...) et se suivant d’autres conjonctions, tant en révolution solaire qu’en ciel dynamique, (Soleil-Mercure, Soleil -Mercure-Saturne, Soleil-Vénus) « appuient » le cycle, plus traînant, de Saturne, planète essentielle pour Mme Aubry.

Ce prévisionnel complète ce que j’ai écrit sur l’absence de DSK et sur la désormais non présidentiable, Ségolène Royal.

Comme concurrent sérieux à la Dame des 35 heures, François Hollande (12 août 1954), « remplaçant » d’un Dominique Strauss-Khan non candidat en 2012, un « Fanfoué » vers lequel se portera une certaine gauche. Déception prévisible d’un certain nombre au constat de l’absence du directeur du FMI qui, du bon côté de la vie, préférera serrer des mains dans les beaux endroits, s’entretenir avec les grands de ce monde, plutôt que sillonner les campagnes à faire des mimis sur le cul des vaches de la France profonde.

Marc Cerbère, le 31 mai 2010