Yasuo Fukuda (16/07/1936) n’aura tenu qu’un an. Successeur en septembre 2007 de Shinzo Abe au poste de premier ministre du Japon, il a annoncé, lundi 1er septembre, sa démission lors d’une conférence de presse - pour bien des raisons trop longues à expliciter dans cet article.

Dès lors se pose la question de sa succession, le 22 septembre 2008.

Plusieurs candidats sont en lice :

— Le secrétaire d’Etat à la Politique économique et budgétaire japonais, Kaoru Yosano (22/08/1938)

— Yuriko Koike (15/07/1952) une femme parlementaire très« en vogue » au Japon, un peu comme uneSégolène Royal en France ou, plus fraîchement, une Sarah Palin aux USA...

— Nobuteru Ishihara (A9/04/1957) fils du gouverneur de Tokyo

— Taro Aso (20/09/1940), nationaliste,« faucon en politique étrangère », partisan d’une« politique économique de compromis » lorsqu’elle améliore la vie des citoyens, c’est à dire de « replacer l’économie au coeur du débat ».

Peu ou prou, le Japon« tend » vers la récession. C’est le « figaro.fr » qui le dit, lui qui se trompe rarement :

« Il est très probable que le Japon soit entré en récession » : ce constat a été officiellement formulé hier par le bureau du gouvernement japonais, qui partage désormais les sombres pronostics de nombreux économistes, notamment ceux de BNP Paribas qui annoncent une contraction du PIB de l’Archipel de 0,3 à 0,6 % au deuxième trimestre. » [1]

Une « reprise en main » est donc nécessaire.

Tara Aso, l’homme de la situation

Tara Aso figure de naissance + cycles longs sept 2008

Ce qui me fait dire que Tara Aso - par rapport à ses concurrents - sera le prochain 1er ministre du Japon, c’est l’interaction entre la quadruplice de naissance en Taureau, dont Lune-Saturne-Jupiter-Uranus, avec les cycles célestes en formation au temps de la désignation, dont Saturne céleste par la Vierge sur les 15° (trigone quasi exact avec la conjonction Jupiter-Saturne de naissance) et Jupiter céleste en Capricorne (trigone à la conjonction Jupiter-Saturne de naissance).

Il s’agit ici de la formation d’un triangle isocèle harmonique entre le cyle céleste dynamique (l’ici et maintenant : Jupiter/Saturne) et le cycle terrestre statique (le thème de naissance : conjonction Jupiter-Saturne).

Dès lors, les dés sont jetés.

Ils sont d’autant plus jetés - les dés - que le cycle Saturne-Uranus (15°-26° Taureau) rappelle le cycle d’opposition actuel Saturne-Uranus (la tension) et « invite » à cette "reprise en main", vers un autre devenir.

Une figure de naissance d’exception : force rare de nos jours. A travers d’âpres luttes, des résultats sont donc à attendre (2010) - mais avec une politique préalable de rigueur (ici la composante de son thème de naissance : cycle Saturne-Uranus, laquelle se révèlera au fait que « nécessité fait loi »). Nous sommes donc en présence d’une proposition politique au préalable de « détente » qui va se« durcir ».

Au risque d’alourdir cet article, cela confirme - s’il était besoin - ma prévision quant à l’élection de Barack Obama, le 44ème président des USA.
En effet, cette opposition Saturne-Uranus agit « selon »... c’est à dire par effet de balancier. Là où le besoin de « redressement » se fait sentir (Japon par exemple, mais dernièrement en Italie avec le retour de Berlusconi-, alors la tendance va vers une « politique économique dure » - rigueur - , mais là où est née la pratique d’un « capitalisme unipolaire et outrancier » (USA) - cette soi-disant « règle » donnée comme « modèle » , on assiste (ra) à un « renversement » - sens de l’opposition - du symbolisme : « vers la détente » : les démocrates au pouvoir, notammentBarack Obama.

Mais, pas d’illusions. En politique économique, le sens de « vers la détente » doit s’entendre comme une facilité pour le pouvoir à demander des efforts aux « plus petits » - le plus grand nombre - c’est à dire aux « couches populaires » et « moyennes » de la population.

Pour le pouvoir (l’Etat) ce qui « rapporte » ce n’est pas les « riches » ou les « couches supérieures » mais bien les taxes diverses et additionnelles prélevées sur « la masse ».
Vieille recette.
Le pouvoir appelle alors à l’effort, à la solidarité, etc.
Des Berlusconi, Sarkozy, Tara Aso, Barack Obama, etc. ?
Même cuisine. Seul l’assaisonnement change (la rhétorique populiste).